Tu fais chier D’Jack
Tu fais chier, D’Jack de partir sur un coup de tête…… on était si attentifs à ton p’tit cœur, tu nous bassinais si souvent avec ton « putain d’hippocampe »…. on aurait jamais imaginé, que toi, l’excellent marcheur olympique, tu allais rater une marche !!! … tu nous bassinais, si souvent avec tes origines bretonnes et leur tête de con, en te cognant le front du poing droit « nous les bretons, on a la tête dure, on est des têtus… on n’oublie jamais… »
Tu fais chier, D’Jack de nous laisser tous les trois, Dan, Rogeur et moi qui nous étions retrouvés plus de soixante mardis de puis le mardi 12 novembre 2013….
Tu fais chier, D’Jack, nous n’entendrons plus ta gouaille de Titi parisien, rappeler sans cesse que le seul handball que tu connaisses c’est celui des filles…
Tu fais chier, D’Jack, nous ne nous tairons plus lorsque ne sonnera plus ton archaïque téléphone portable, que tu caressais si souvent, parodiant les nouveaux cellulaires à « caresses », en nous disant : « taisez-vous, c’est Mamour !!! »
Tu fais chier, D’Jack, qu’allons nous faire, sans toi, à l’Arlequin : ces mardis midi, tous les quatre autour de notre table, chacun à sa place, guettant avec impatience l’instant de la commande des desserts… « aujourd’hui, mes analyses me le permettent, une île flottante, mais dîtes rien à Mamour !!! »
Putain d’île flottante : chaque fois que je vais entendre ou lire ce délicieux entremet, je vais te chercher du regard sur ma gauche… tu fais chier, D’Jack !!!
Tu fais chier, D’Jack : mardi dernier, nous avions établi nos festivités de dirigeants bénévoles pour ce mois de juin 2016, les remises de labels, les remises de trophées et médailles, les AG des clubs, notre dernier CA de l’olympiade 2012 / 2016, notre première AG comité selon les dernière directives fédérales, la saison prochaine où tu ne désirais plus faire partie du CA, mais toujours avec nous les mardis, nos mardis….
Tu fais chier, D’Jack : et voilà que mercredi, cette fatidique marche, nous anéantis, nous stupéfie
Tu fais chier, D’Jack, nous avons été obligés de nous retrouver jeudi matin….SANS TOI !!!. Chacun d’entre nous, jouant le costaud à ne pas trop laisser transpirer sa peine, à retenir nos larmes d’injustice… guettant nos portables… espérant qu’il ne sonnera point !!! on s’est soulés d’activités à tout retisser ce que nous avions tisser avec toi, 48 heures plutôt
Tu fais chier, D’Jack, ce matin, je tambourine mon clavier et je chiale comme un gosse qui à perdu…
un gros tas de mouchoirs papier trempé de mes larmes que je ne peux retenir…
Je t’aime, mon D’Jack, tu fais chier……….
Pat, le p’neu, un des quatre…